« Clinea Suisse et moi », Épisode 11 : rencontre avec Nikita Hourdry, planificatrice et superviseure Carefolio/Datameal

NikitaHourdry.jpg
Clinea Suisse | mardi 16 janvier

« Clinea Suisse et moi », Épisode 11 : rencontre avec Nikita Hourdry, planificatrice et superviseure Carefolio/Datameal

Afin de vous faire découvrir les différents corps de métier au sein de nos cliniques, nous vous proposons « Clinea Suisse et moi », une série d'entretiens avec nos collaborateurs. Pour ce nouvel épisode, nous partons à la rencontre de Nikita Hourdry, planificatrice et superviseure Datameal et Carefolio pour nos établissements. 

Bonjour Nikita ! Pour commencer l'entretien, peux-tu nous décrire ton parcours et nous dire pourquoi tu as choisi cette voie ?

Au lycée professionnel dans lequel j’étais à Annecy, il a rapidement fallu que je choisisse mon orientation. Etant donné que j’ai toujours été très sportive depuis toute petite (danse et ski, notamment), je voulais absolument travailler dans le sport, en y ajoutant la notion de handicap. J’ai donc suivi le cursus sanitaire et social, pour ensuite passer le concours de moniteur-éducateur sportif, que j’ai réussi à l’écrit, mais manqué à l’oral.

C’est là que je me suis réorientée vers des études en STAPS (Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives) à l’UFR de Grenoble Alpes. Sachant que je ne voulais pas devenir professeure de sport pour des enfants, mais donner des cours de sport à des personnes en situation de handicap, je me suis lancée dans la filière « activité physique adaptée », qui était idéale pour cela.

Durant ma deuxième année en STAPS, j’ai dû faire un stage de 10 mois dans l’activité physique adaptée et j’ai choisi de le faire dans le milieu de l’équitation car c’est un sport que je pratique depuis mon plus jeune âge et que cet univers me passionne. J’ai donc pu faire de l’équitation adaptée avec des enfants déficients intellectuels et j’en suis ressortie grandie et renforcée dans mes envies professionnelles.

A l’issue de mes années d’études, j’ai obtenu ma licence en STAPS, option « activité physique adaptée et santé ».

En dehors de cela, depuis que j’ai 16 ans, je suis bénévole dans un ski club de loisirs en Haute-Savoie. Dès mes 18 ans, j’ai même passé mon diplôme d’enseignante de ski, ce qui me permet de donner des cours pour tous les niveaux sur toutes les stations de Haute-Savoie. Aujourd’hui, je suis responsable de l’enseignement et des moniteurs et je fais partie du comité directeur de mon ski club de Thyez-Marignier.

Comment es-tu arrivée à la clinique Bois-Bougy ? 

Durant la troisième année de ma licence, nous devions faire un stage de trois mois. Voulant absolument travailler en réadaptation, je me suis vite retrouvée devant des portes fermées dans la région Rhône-Alpes. Comme j’avais déjà le désir de travailler tôt ou tard en Suisse, j’ai cherché à faire mon stage en Suisse voisine. Genève étant également saturée, j’ai dû m’éloigner un peu plus et c’est comme cela que j’ai postulé à la clinique Bois-Bougy, à Nyon.

Ma demande a été acceptée et j’ai pu faire mes trois mois de stage au printemps, avant de retourner à Grenoble pour passer mes examens et valider ma licence.

Cet été-là, la clinique m’a appelée plusieurs fois pour faire des remplacements en tant que professeur de sport et alors que je m’apprêtais à refaire une nouvelle licence à l’université de Grenoble, la Direction de la clinique Bois-Bougy m’a proposée un CDI à 50%.

Le secteur des professeurs de sport en réadaptation étant extrêmement dense, j’ai tout de suite dit « oui » à cette proposition qui venait à point nommé.

Parle-nous de ton évolution au sein de la clinique.

J’ai donc commencé comme maître de sport, poste que j’ai occupé durant plus de deux ans, et dans lequel je me suis tout de suite sentie à l’aise. L’ambiance au sein de l’équipe et le rapport avec les patients, tous d’horizons différents, ont fait que cette première véritable expérience professionnelle a été pour moi une réussite. Toutefois, au bout de deux ans et demi, j’ai eu envie de découvrir autre chose, d’élargir mes horizons et aussi d’augmenter mon temps de travail.

La clinique était alors en plein développement du logiciel Carefolio (système d’information pour les établissements de soins) et je me suis portée candidate pour faire partie de l’équipe des « super utilisateurs » qui serait amenée à construire, développer et mettre en place ce logiciel pour nos cliniques.

Ce projet prenant de plus en plus d’ampleur, et donc de plus en plus de temps, j’ai dû être totalement détachée de mon poste de professeure de sport pour me concentrer sur Carefolio. J’ai adoré et j’ai voulu m’y investir totalement.

Spontanément, j’ai été proposer mon profil pour le poste de planificatrice Carefolio auprès de la Direction. Ayant participé depuis le début au projet, connaissant les équipes et le fonctionnement de la clinique, mon profil a été retenu et j’ai donc débuté un nouveau chapitre dans ma vie professionnelle : celui de planificatrice pour les cliniques Bois-Bougy et du Grand-Salève, et superviseuse Carefolio à 100% pour les trois cliniques du Groupe (Bois-Bougy, La Métairie, Grand-Salève).

En plus de cela, je viens également en appui technique sur la gestion de Datameal, notre logiciel dédié à la restauration dans nos établissements. C’est-à-dire que s’il y a des soucis dans la logistique, je peux venir aider nos diététiciennes sur tout ce qui est de l’ordre du paramétrage.

Comment sont organisées tes journées ? 

Le matin, comme beaucoup de monde, la première chose que je fais, c’est lire mes emails. J’y trouve les dernières informations sur les différentes séances des patients, leurs rendez-vous etc… Ensuite, je dois faire tout ce qui touche au suivi du patient, et notamment regarder les minutes de soins. Une fois que cela est fait, je réponds aux différentes demandes des patients et des collaborateurs.

En milieu de journée, je prends toujours du temps pour me rendre au contact des équipes paramédicales, discuter avec eux, voir s’il a y des problèmes à régler, des dossiers à éclaircir.

Ensuite, je me consacre uniquement à la planification jusqu’à ce que les plannings des patients et des paramédicaux soient terminés, imprimés, puis distribués.

Lorsque je suis devant mon écran, je pense souvent au jeu Tetris, car cela peut être un véritable casse-tête et un challenge de trouver le bon créneau pour telle ou telle séance pour nos patients et nos collaborateurs, pour satisfaire les désirs et les souhaits de chacun etc... Il y a toujours une inconnue X qui, alors qu’on pensait avoir trouvé le bon équilibre dans les plannings de chacun, peut tout faire échouer. A ce moment-là, c’est retour en arrière et je recommence le travail jusqu’à ce que cela soit planifié à la perfection.

Cela peut devenir difficile parfois, mais ce côté « organisation au millimètre » me va parfaitement, car je suis comme cela dans la vie !

Qu'est-ce qui te plait dans ce métier ? 

L’organisation justement ! J’adore établir des plannings, que tout soit carré. Une place pour chaque chose et chaque chose à sa place, comme on dit !

Faire des projets, structurer les choses et les rendre concrètes et fonctionnelles, cela me plait énormément. Et lorsque l’on doit établir le planning d’environ 75 patients sur deux établissements différents, il faut absolument être structurée.

Moi, la grande sportive qui aime bouger, je finis finalement par m’épanouir dans un métier administratif de bureau. Comme quoi, rien n’est figé !

Un mot pour conclure cet entretien ? 

Je tiens à remercier la Direction de la clinique de m’avoir offert l’opportunité et la chance de pouvoir démarrer ma carrière professionnelle en tant que maître de sport alors que j’étais fraichement diplômée, et de m’avoir fait confiance sur ce grand projet qu’était la planification.

Aujourd’hui, cela fait deux ans et demi que j’occupe ce poste de planificatrice et je m’épanouis comme jamais dans ce métier.